Couché de soleil marocain.Crédit Photos : Flora Mégroian
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Aujourd’hui, je vous embarque dans un voyage pas comme les autres. Exit l’avion, et vive l’aventure en train (avec un bout de ferry !) pour un périple de Lyon à Imsouane, au Maroc. Le tout, en 100% mode éco-responsable, évidemment ! 🌱
Alors, si vous avez envie de soleil, de vagues parfaites pour le surf et de découvertes culturelles, cet article est fait pour vous. Je vais vous raconter mon expérience, de Lyon à Imsouane, en passant par des paysages époustouflants, des rencontres incroyables et des plats délicieux.
Soleil marocain. Crédits Photo : Flora Mégroian
Pourquoi choisir le train plutôt que l’avion ?
Le train, c’est un peu le voyage à l’état pur. C’est le genre de transport où l’aventure commence dès que tu fermes ta porte d’entrée, avec ton sac à dos bien chargé, prêt à découvrir des paysages, des villes, et des traditions. Et puis, il y a cette dimension écolo qui me tenait particulièrement à cœur : réduire mon empreinte carbone tout en explorant le monde, c’est un défi que j’ai adoré relever !
Mon cahier des charges pour ce voyage ? Simple et clair :
• Besoin : du soleil, absolument !
• Durée des congés : 17 jours (un bon timing, pas trop court et jamais trop long)
• Ma conscience écolo : éviter de prendre l’avion
• Ma passion : le surf, yeah !
En plus de remplir ces critères, le Maroc est devenu une évidence pour sa culture fascinante, ses habitants accueillants et surtout ses msemens.
Prêts à commencer le voyage ? Allons-y ! 🚆
Jour 1 : España, nous voilà !
Le vendredi matin, ma sœur m’a rejoint à la Gare de Lyon Part-Dieu. Bon, soyons honnêtes, on n’était pas vraiment au top niveau énergie après avoir fait nos sacs à la dernière minute (les classiques du voyageur, n’est-ce pas ?). Mais une fois le train en route, la magie a opéré !
Étape 1 : Lyon – Valence : Un petit trajet de 1h30 à 23€. Puis, une courte correspondance à Valence TGV, l’occasion de prendre notre premier petit-déj de vacances.
Étape 2 : Valence – Barcelone : À 50€, ce second train nous a emmenées à Barcelone, où nous avons retrouvé notre amie Lucie, qui venait de Paris. Ce trajet à travers le sud de la France était parfait pour faire une petite sieste, lire, tricoter (faut s’occuper quoi).
Arrivées à Barcelone en début d’après-midi, on a eu six heures pour découvrir la ville. Bien sûr, on est allées voir la Sagrada Familia, on a mangé des tapas, bu des sangrias… histoire de bien débuter ce voyage au soleil avant de prendre notre dernier train du jour.
Étape 3 : Barcelone – Madrid : Le dernier train de la journée, à 19€, nous a emmenées à Madrid, où on est arrivées vers 23h après 3h de trajet. Fatiguées (merci la sangria ?), on a rejoint notre hôtel, tout près de la gare, pour une bonne nuit de sommeil avant la suite.
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Halte barcelonaise. Crédits Photo : Flora Mégroian.
Jour 2 : Changement de continent !
Le lendemain matin, on se lève tôt pour notre seul train de la journée : Madrid – Algesiras (5h30 de trajet, 37€). Le train est plutôt confortable et on en profite pour dormir encore un peu.
Arrivées à Algesiras vers 14h, on se dirige vers le port pour acheter nos billets de ferry à 27€, direction le Maroc. On a opté pour le ferry de Tarifa à Tanger Ville, plutôt que de passer par Tanger Med. La traversée est rapide (1h) et pratique : on a même un contrôle douanier directement sur le ferry, ce qui nous permet de gagner du temps à l’arrivée.
En débarquant à Tanger, on se laisse rapidement happer par l’ambiance de la médina, avec ses ruelles étroites, ses portes en bois sculptées et ses orangers en pleine floraison. On s’est perdues dans le dédale des rues, et après un bon repas marocain (harira, couscous, tajine), on s’est posées pour un petit thé à la menthe avec des biscuits, histoire de bien finir la journée.
Transition en ferry. Crédits Photo : Flora Mégroian .
Tanger, la sublime. Crédits Photo : Flora Mégroian .
Tanger, la gourmande. Crédits Photo : Flora Mégroian
Jour 3 : À la découverte du Maroc.
Réveil encore tôt, direction la gare de Tanger pour prendre le train à 8h en direction de Casablanca. Le trajet est long mais agréable, et on traverse des paysages qui vont du désert rocailleux à des zones plus verdoyantes. En chemin, mon amie Lucie descend à Rabat, et nous poursuivons jusqu’à Marrakech.
Arrivées à Marrakech, la surprise est de taille : notre navette pour Imsouane n’était pas du tout une simple navette. Notre chauffeur, Rédouane, s’est converti en guide touristique et a fait de cette dernière étape une véritable aventure ! Sur le trajet, il nous a arrêtées plusieurs fois pour nous faire goûter des spécialités locales (comme le hamlou, une pâte à tartiner aux amandes) et nous apprendre à préparer le thé à la marocaine. Résultat : au lieu des 3h annoncées, le trajet a duré 6h… mais qu’est-ce qu’on a rigolé ! Merci aux marocains d’être si accueillants !
Arrivée à Imsouane : Le village de rêve !
Enfin, nous voilà à Imsouane, un charmant petit village de pêcheurs, au bord de l’océan. Ici, pas de stress, juste des vagues parfaites pour le surf. Nous avons séjourné au Travel Surf Morocco, un surf camp recommandé par des amis, et c’était top : des cours de surf qui font vraiment progresser, des repas délicieux et une ambiance familiale. Je vous le recommande à 100% !
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Imsouane, village de rêve et paradis des surfers. Crédits Photo : Flora Mégroian
Retour : Une fin un peu moins glamour.
Après 8 jours à profiter de la dolce vita à la marocaine, on a repris la navette pour Marrakech, où on a passé 3 jours à explorer le souk, les hammams et les palais. Marrakech est une ville vibrante, mais après le calme d’Imsouane, l’effervescence de la ville m’a un peu déstabilisée. Puis, c’est reparti pour le trajet de retour, un peu moins amusant, un retard (l’unique du séjour) et une nuit dans un hôtel miteux à Algésiras, avant de reprendre le train direction Madrid et Barcelone. Heureusement, on a pu se réconforter avec un dernier repas bien mérité avant de rentrer à Lyon, fatiguées mais comblées par cette aventure sans avion.
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Le retour… Crédits Photo : Flora Mégroian
Verdict final : À refaire sans hésiter !
En résumé, ce voyage a été une expérience inoubliable, à la fois sportive, culturelle et humaine, et surtout vraiment éco-responsable. Le train et le ferry ont permis de découvrir des paysages magnifiques et des villes fascinantes.
Voici un récap de la consommation CO2 des moyens de transport utilisés.
En avion, cela aurai émis 391kg CO2 pour l’aller vs 47kg en train/ferry/voiture, soit près de 9 fois moins. Pas mal non ?
Si je devais refaire ce voyage, je choisirais probablement des étapes de retour un peu plus courtes, mais autrement, tout était parfait. D’ailleurs je suis actuellement à Madrid pour une semaine de travail, devinez comment j’y suis allée 😉
Alors, prêts à sauter dans le train pour votre prochaine aventure sans avion ? 🚆🌞
À bientôt pour de nouvelles escapades ! ✌️
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Pas mal non ? Crédits Photo : Flora Mégroian
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